Monday, May 13, 2013

Monde de merde


Je n'exprime pas souvent ma colère. En fait je ne parle pas souvent de "moi". Simone de Beauvoir disait que "pour parler de soi, il faut parler de tout le reste". Alors je parle de mes voyages, de l'art que j'aime, de ceci et de cela. Je suis même devenue une savante à éviter tous sujets qui m'énerve de trop comme la politique et autres religions d'échappatoire. Car la politique, c'est un peu comme la nouvelle religion du monde moderne. On a viré Dieu, pour remplacer l'idée de Dieu par de la politique. Les journaux débattent les idées politicos comme les sociétés primitives débattent de théologie. Bref, on débat, on se bat avec des idées, mais vraiment, je me demande, qu'est-ce que l'on FAIT de tous ces débats?




Pour une fois, je vais parler un peu de ce qui me dérange. On va parler de ce monde de merde dans lequel nous vivons. "monde de merde, monde de merde", mais...elle a dit monde de merde? Eh oui, j'ai utilisée un gros mot! Et non je ne suis pas ici pour parler du dernier maquillage ni du dernier pantalon à petites dorures. Cela je le laisserais à d'autres que ces sujets de modes intéressent beaucoup plus que moi. Moi la mode ça me fais chier, et comme disait Mr Cocteau: "ce qu'il y a de bien dans la mode, c'est qu'elle meurt vite!".

Maintenant que cet article a perdu les lecteurs et lectrices offensés par mon manque de tact et ceux qui veulent être rassurer à coup d'eau de rose, et oui la porte est par là  >>, maintenant on peut vraiment commencer à discuter.


Alors, je ne vais pas parler de mode, pas de politiques ni de religions. Non, rien de cela. Je vais parler du moment présent. Car les religions et autres politicos n'ont rien changés depuis le début des temps. À travers les siècles, c'est toujours l'histoire d'un mec qui veut garder le pouvoir, coute que coute. Alors ce mec va faire des groupes de mecs, et ces groupes vont raconter autant de conneries possibles au pauvre peuple bien crétin, autant de mensonges et de supercheries, et on appellera cela une "société". Avec ce que l'on appelle le "progrès", on en a pollué notre planète jusqu'à nos rivières, on produit de la bouffe de merde, on nous fait croire à du bio, on fait des guerres pour produire de la "paix", on transforme notre monde en poubelle de super-marchés, l'individu est devenu un numéro de ressources humaines, et j'en passe des biens belles! Bref, comme dirait Paul Virilio avec son grand cynisme nietzschéen, "le monde est fini".


Voilà, pour un petit résumer de la situation. Alors, une fois que l'on accepte que "le monde est fini" on peut commencer le vrai travail! Eh oui, car le vrai travail, c'est bien le travail sur SOI, car on semble toujours revenir à l'origine du problème et c'est bien une question avec le SOI. Et le SOI comme origine, c'est une autre histoire à laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse, puisque cela semble être un processus infini et universel plutôt qu'un début et une fin.


Le monde lui n'en finira probablement jamais d'en finir avec lui-même, il change de chapeau comme de manteau à chaque nouvelle mode, mais le fond demeure le même. Alors, pourquoi laisser ce monde nous tirer vers le bas quand il y a tellement de belles choses à voir, à déguster et a vivre?


Allez on respire un bon coup, on profite de l'oxygène qui nous reste, on va faire un tour dans son jardin intérieur et on se dilate le trou du cus... on est bieeeeeennnnn quand on sais que la merde c'est un bon engrais!!!
Et si c'était si facile;)

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