Sunday, May 31, 2015

Shanti Stupa


Un Buddha regarde
du haut de sa colline à Pokhara
une Stupa pour la Paix dans le Monde...

Tuesday, May 26, 2015

Au bord du lac...


Au bord du lac,
la vie passe comme les oiseaux dans le ciel,
ils tournent en rond...

Sunday, May 17, 2015

3 semaines aprés...

 
 

Presque 3 semaines depuis le tremblement. Ici on se dit que la vie revient lentement au normal, on veut y croire, on attends. Les petites secousses se font encore sentir, on se dit que tout va redevenir normal, c'est normal que la terre tremble encore un peu, et puis le temps va passer, et tout recommencera. On reconstruira, mais cette fois on le fera avec des matériaux et des techniques adaptées. On pense au futur. En attendant, on attends, on s'occupe. On attends que cela passe, en aidant, en discutant, en jouant au yam, le temps passe. Ceux qui le peuvent sont retourné à leurs activités, il faut se persuader que tout va bien, et dans le fond, tout va bien, la vie suis son rythme et les journées passent sous la chaleur humide de l'avant mousson. Il fait chaud, les fans commencent à tourner, la peau colle à la peau...

Tuesday, May 5, 2015

Swoyambhu


Oh Swoyambu...
Pictures from Sonia JM.

Manjushri

Manjushri

Katmandou. Que dire devant une telle dévastation? Une telle perte. Pourtant la légende de Katmandou nous parle bien d'une vallée remplie par les eaux, puis vidée. Et la civilisation revient, et puis la vallée se revide. Les tremblements de terre ayant lieu régulièrement depuis des siècles, on peut se dire que les légendes ramènent bien toujours à une forme de vérité. On en serait à la 3ième civilisation, d'après les légendes.
Manjushree est le nom de la forme divine qui casse une fissure dans la montagne pour faire laisser passer l'eau. Manjushree tiens un énorme épée dans la main, il ou elle, on ne sais trop, casse la montagne en faisant tout trembler... et la civilisation de la vallée ressort de l'eau... ainsi va la compassion de toutes les Sagesses des Buddhas. Des fois, faut un gros nettoyage!

Sunday, May 3, 2015

Asu nepal

Asu
 
Asu veut dire larme en népalais, et le Népal pleure. Le pays a perdu une partie de son âme avec le tremblement du 25 avril. Le cœur du pays, Durbar Square devra pratiquement être rasé, les dommages trop fort pour être rénovés. En ville, les reconstructeurs passent. Des petits billets de couleures rouge (destruction), jaune (moyen), ou vert (rénovable) sont collés sur les bâtiments après inspection.
Combien de centaines d'années de civilisation s'envolent en quelques secondes avec la poussière qui reste. Dans la capitale, les gens sont très fatigué, cela fait maintenant une semaine que les secousses se font sentir toutes les nuits, et à chaque fois un peu du cauchemar revient avec. La capitale est en ruine, et de marcher tous les jours dans ce qu'il était une fois Katmandou, plus la fatigue, le stress. Ca fait mal au cœur. Comme le maitre zen dirait: "des fois ca fait mal".

Friday, May 1, 2015

Népal 2072


Ils savaient que ça allait venir. The Big One ils le nommaient. A peut prêt tous les 80 ans la terre tremble et les montagnes poussent un peu. Tous les ans la ville au 1000 temples, ça secoue, juste un peu, mais rien ne casse. On s'habitue, c'est la vie, et kie garne comme disent les népalais, que faire. Mais cette année était différente. Les scientifiques disent que ce n'est pas fini, mais personne ne sais quand cela reviendra. Ca pourrait être bientôt, une décennie, personne ne sais, mais c'est assez pour penser aux choses sérieuses de la vie.

Le jour d'avant le tremblement, je suis arrivée à Katmandou pour la 5ième convention internationale de tattoo du Népal que je visite chaque année depuis son début. Katmandou était remplie de monde, avril étant en plein dans la saison touristique et de nombreux festivals ont lieu à cette période de l'année. C'était un matin comme les autres, le genre de jour normal. On  buvait un thé à Thamel, le centre touristique de Katmandou, quand la terre a commencée à trembler. L'instinct de survie prends le dessus automatiquement. Les briques du toit en face de nous tombent dans la rue en écrasant la voiture qui passais, recouvrant le rue de débris. On se réfugie à l'intérieur du magasin d'à côté, pas d'espace ouvert proche de nous. Un couple de chinois se tiennent dans les bras, la femme pleure un peu. Mon amie et moi nous tenons les mains, pas de panique, on reste plantée là, les jambes comme collées au sol, on a pas d'autres choix que d'attendre que cela passe, la tête est vide, remplie seulement du moment. Les jambes sont comme paralysées par les secousses. Quelques secondes plus tard et la Terre arrête de trembler, mais nos jambes et nos cœurs battent encore la chamade. La voiture est vide, complètement écrasée, le conducteur a eue le temps de sortir. Nous savons que si nous marchions dans la rue quelques secondes plus tôt, une brique nous serait tombée sur le coin de la figure ou plus...