4 vérités nobles

 Pour une petite touche de douceur et de sérénité à coup de peinture à l'eau, je voulais partager avec vous des bouddhas peints par mon ami mari, mon petit bouddha à moi. Presque chaque jour, je les voie apparaître sur le papier, comme des rappels à une certaine douceur, à un calme duquel je suis parfois bien loin. Ces bouddhas me font sourire, ils sortent de la boue primordiale telle une fleur de lotus sortant d'une marre de boue, j'aime à les voir naitre sur le papier. Je les partage en espérant qu'ils vous amèneront un brin de soleil à vous aussi. 

 

 1ère Noble Vérité : le diagnostique, tout est souffrance.

Souvent les gens me demandent si je suis bouddhiste, et je réponds que non. Pourtant le bouddhisme m'a beaucoup apprise et continue à m'apprendre beaucoup. Je vois le bouddhisme comme une psychologie des temps modernes, et je tente de l'appliquer le mieux que je puisse, même si je suis encore loin d’être zen tous les jours. Alors, pour commencer dans nos études, et pour accompagner ces bouddhas, je vais rappeler les 4 vérités nobles du bouddha, c'est-à-dire sa solution pour arrêter la souffrance qui nous touche tous.

2ème Noble Vérité : l’origine de la souffrance, la soif.

Le bouddhisme est un vaste sujet. A travers ses voyages, le bouddhisme a dû s'adapter aux pays que cette pensée de la paix traversait. C'est une idée qui a voyagé du Népal, en Inde, à la Chine jusqu'au Japon et finalement jusqu'au monde occidental. Merci à des grands du voyage tel la mystérieuse Alexandra David Néel, la première occidentale ayant mis les pieds à Lhassa, pour avoir rapporté ces systèmes de pensées asiatiques de notre cote européen.

3ème Noble Vérité : la guérison possible, le nirvana.

Si je ne suis pas tout à fait d'accord avec certains points de certaines formes de bouddhisme (car comme pour tout système, le bouddhisme a aussi ses écoles), cela n'arrête pas mon intérêt pour ce système de pensée. Un petit bouddha est toujours près de moi, et il m'aide sur mon chemin, jour après jour. Bien entendu ces années au Népal ont favorisées une étude de nombreux textes accompagnés de quelques retraites en centres bouddhistes, et une des raisons de mon séjour au Népal était mon histoire d'amour avec la pensée asiatique.

  4ème Noble Vérité : la thérapie, le Noble Chemin de l’Octuple.

Bien sûr mon esprit critique reste le rebelle qu'il pense qu'il est, mais je sais aussi que ce n'est que cela, mon égo, comme mon enfant intérieur que je dois éduquer pour ne pas trop qu'il fasse de bêtises.
Alors, pour travailler avec mon égo, je suis les conseils du bouddha qui disaient d'écouter, de tester pour soi-même les techniques offertes et de garder ce qui marche pour nous. Si cela ne marche pas, on laisse de coté pour un autre moment, ou peut-être qu'il nous faut trouver une technique plus appropriée à notre besoin personnel! On n'est pas des machines tout de même, et à chacun sa voie!
Pour plus de travail du FunkyBuddha c'est ici.

Et vous, c'est quoi votre petit bouddha intérieur?