Sous la chaleur du soleil de Juillet, on continue notre visite de La Sorga, un eco lieu Périgourdin. Aprés la kerterre transformée en kerpull de Ben, on suis un petit chemin à travers les bois, et nous arrivons devant une yourte, puis une autre yourte. Les constructions sont faites d’une structure en bois et recouverte de toile. « Le yourte n’aime pas l’humidité » nous raconte Ben. « L’hiver il faut la chauffer en permanence. ». Sur le terrain, 2 autres yourtes sont construites, mais a la différence des autres, celles-ci sont permanentes et montées sur un sol fixe. La température y est plus agréable que dans les yourtes temporaires, le sol est solide, et le toit recouvert de matériaux plus solides que de la toile, ce qui assure une meilleure isolation durant l’année. Les murs sont en durs, enduits de chaux, ces yourtes la sont faites pour durer et non être démontées.
Plus loin, nous
arrivons devant une cabane en bois, petit et sommaire, ça marche, bref, on s’y
sent bien. Nous visitons le potager et son système de phyto épuration. Grâce a
une filtration a base de paille et de plantes adéquates, le potager est nourrie
en eau recyclée, après son utilisation pour les besoins ménagers de la maison
commune. Les toilettes sèches, le coin tentes, la source, le forge, la serre,
la construction d’une grande maison commune, le projet continue de vivre grâce
au travail des volontaires et habitants longue durée. Le tout reste dans
l’esprit de la permaculture, un ensemble complet de vie, sans gâchis et dans le
respect des cycles naturels.
Une fois la visite terminée,
c’est l’heure de grignoter une baguette, du fromage et quelques fruits. A
l’ombrage de la maison commune, la discussion tourne autour de la vie en communauté,
des chemins de chacun et des choses de la vie en général. Ben raconte les difficultés
légales pour établir un environnement comme cet eco lieux. Il faut se battre,
mais on y croit ! Les lois se créer, au fur et à mesure, chaque loi en son
temps.
Les lois, les voisins, les
humains, l’hiver, les plans futures, les bébés, et on termine le tout
accompagné par un verre de cidre frais. Chin chin, à nos rêves et bonne
continuation pour tous ! Gaia, le chien de la communauté reste sous la
table, lui, ne s’occupe pas de politique, il est content, entouré d’amis, il
fait chaud, et c’est tout.
La première maison que l’on construit, c’est pour notre pire ennemi. La 2ieme, c’est pour notre ennemi. La 3ieme, c’est pour nous » nous dit Ben. Notre pire ennemi, bien sure, c’est toujours nous-mêmes, avec nos rêves les plus fous, c’est notre mode enfant. C’est la phase bonbons à gogos. Puis vient le temps de l’adolescence, un peu plus raisonne peut être, un peu plus sage, mais pas encore tout à fait à notre mesure, on y retrouve notre ennemi. Puis finalement l’age adulte arrive dans nos vie. On se trouve, on voit la vie un peu plus réalistiquement que l’enfant que nous étions. Les rêves ont fait leurs routes, roulés leurs bosses, il est alors temps de se poser, de construire la maison qui nous convient le mieux.
Mais il se fait tard, il est temps de reprendre la route direction Eyzies de Tayac-Sireuil. On va en profiter pour voir une copine qui fait les marchés, une occasion de visiter ce petit village sur le bord de la Vézère…encore une journée parfaite dans le Périgord…
Om shanti Om…
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