Pour continuer sur
la route des hippies, je vais vous raconter la première fois que je suis arrivée à Goa. Pas que je sois une hippie, mais bon disons que… et puis après tout, si
les gens veulent m’appeler une hippie, pourquoi pas. Les noms ne me gênent pas, au contraire, ils
sont de bons outils pour en savoir plus
sur les gens qui nous entourent. Les noms et les mots que l’on utilise reflètent bien davantage de l’état d’ésprit de
celui qui utilise les mots que sur la nature des choses exprimées.
C’était en 2007. En fait cela faisait partie de mon premier voyage en Inde, qui a dure une année. A l’époque j’habitais au Danemark. Cela faisait 3 ans dans ce nord de l’Europe que je découvrais. Puis, un jour, les choses ont faites que j’ai pris un ticket pour l’Inde. Ce ticket était un ticket aller retour. Le plan était de rentrer après 3 mois de voyage et de continuer ma vie au Danemark. Mais la vie étant pleine de surprises, les choses ne se sont pas passées comme prévue, et ce premier ticket allait m’emmener dans une suite d’aventures que seule ma plus fertile imagination aurait pue prévoir. A l’époque, j’avais choisis l’Inde presque par hasard, enfin c’est ce que je croyais. J’avais décide de faire un voyage toute seule, et j’avais d’abord pensée allez en nouvelle Zélande pour visiter une amie. Au dernier moment, je me suis dite que je voulais voir un pays différent de la vie à l’occidentale, autre chose que la pensée judéo chrétienne, et je voulais du dépaysement, je voulais de l’exotisme, des cocotiers et je voulais…voyager.
L’Inde, elle, ne
m’avais jamais auparavant appelée. Bien que je trouvais la mythologie Hindoue très
intéressante, avec ses dieux bleus aux grands pouvoirs, des singes volants, et
de bonnes morales pour imager ce monde digne des meilleurs bandes dessines, l’Inde
ne représentait rien pour moi.
Je n’avais jamais eue de pensées pour ce pays ancestral, il ne représentait
encore rien pour moi. Pas d’images associées a ce pays, pas de désirs
particuliers. Rien. Je voulais juste vivre autre chose. Si l’Inde est un pays mystérieux
qui attire certaines personnes de par sa spiritualité, yoga et légendes, pour
moi, ce n’était pas le cas. L’Inde était différente de la vie occidentale et
cela me suffisait. Mother India et tous ces mythes, je les laisse pour d’autres.
Atterrissage à Delhi pour quelques jours d’acclimatation a ce pays qui choque et qui surprends. La chaleur, les vaches dans les rues, un monde de folie, la nourriture qui pique, les odeurs, les tissus. La vie qui pullule de partout. La sueur qui coule, les visages, un tout donnant une impression de trop, de tout a la fois, les senses, tous les senses se réveillent. La vie est partout. Je goûtais à mon premier goût de l’Inde.
Puis, direction
le Nord pour Dharamshala. J’avais envie de voir les
montagnes, de vivre dans une petite ville, n’ayant qu’un intérêt passager pour
les mégapoles. Et puis, Dharamshala c’est la ville d’accueil
du Dalai Lama, le maitre spirituel du Tibet. Des copines danoises m’avais recommandée la ville comme étant
tranquille et très belle. Loin d’être bouddhiste, j’étais tout de même intéressée
par la pensée du Bouddha. Et puis, faisant mes recherches de voyage, j’avais
lue que l’on pouvait donner des cours à des moines tibétains. Je m’étais dit :
« ce serait drôle de donner des cours d’ordinateur à des moines ! ».
L’image de moines assis devant un écran ordinateur me paraissait très moderne, même
amusante.
Alors, direction Dharamshala ça a était. Bus de nuit, réveil dans les montagnes,
un superbe voyage de bus. Une chambre, une nuit de sommeil, et le réveil vu sur
les montagnes, le calme, le ciel ouvert. Après mon chai du matin, je suis allée
faire ma marche de découverte de la ville. Chaque nouvelle ville, je marche. Je
rencontre un vieux monsieur Italien, on décide de faire la marche ensemble. Un
signe sur une porte : « need english teachers », je sonne, je
rentre. Le lendemain je commencerais à donner des cours d’anglais et d’ordinateur.
Après1 mois de donner des cours d’anglais et d’ordinateur à des moines, de faire des momos et tunkpa en silence, de
marches, de lectures et d’études, de rencontres et de tasses de chai, je suis montée
pour mon premier voyage au Népal…
No comments:
Post a Comment