Eyzies de Tayac

 

On continue notre visite de villages Périgourdins avec Eyzies-de-Tayac-Sireuil. Perché sur le bord de la Vézère, le petit village tout de pierre ressemble à une carte postale figé dans le temps. Ici, tout est parfaitement à sa place même si les falaises on une histoire de quelques millions d ‘années, comme en témoigne les nombreux reste d’habitations dans les roches surplombant la vallée de ses belles couleurs ocres.

La Sorga

Sous la chaleur du soleil de Juillet, on continue notre visite de La Sorga, un eco lieu Périgourdin. Aprés la kerterre transformée en kerpull de Ben, on suis un petit chemin à travers les bois, et nous arrivons devant une yourte, puis une autre yourte. Les constructions sont faites d’une structure en bois et recouverte de toile. « Le yourte n’aime pas l’humidité » nous raconte Ben. « L’hiver il faut la chauffer en permanence. ». Sur le terrain, 2 autres yourtes sont construites, mais a la différence des autres, celles-ci sont permanentes et montées sur un sol fixe. La température y est plus agréable que dans les yourtes temporaires, le sol est solide, et le toit recouvert de matériaux plus solides que de la toile, ce qui assure une meilleure isolation durant l’année. Les murs sont en durs, enduits de chaux, ces yourtes la sont faites pour durer et non être démontées.

Maison kerterre

Ah ces irréductibles gaulois et autres poètes de la vie qui rêvent d’une vie simple, heureuse, faite d’amour et d’eau fraîche ! Et oui, ils existent et ils sont mêmes nombreux ! Pour découvrir leur constructions originales, nous avons pris la route pour visiter un de ces ecos lieux fantastiques, féeriques et innovateurs en matière de constructions, matériaux et d’idéologie de vie. Bienvenue pour une visite d’un de ces ecos lieux, dont nous avions commencer a vous parler ici. Bienvenue à La Sorga.
 

Rivière

Sur le bord de la Dordogne,
Je suis la rivière qui coule.
Elle glisse goutte à goutte,
Sous le soleil de plomb,
Drip drip drop.
Rien ne bouge.
Tout est parfait,
Juillet dans le Périgord.

Félibrée

Il était une fois, et une fois il n’était pas, un village d’irréductibles gaulois. Ces êtres vaillants et forts vivaient en paix, et…Ah, non pardon, voila que je me trompe d’histoire ! 

Et pourtant, j’ai bien eue l’impression d’avoir franchie une porte donnant  à une autre dimension durant ce week end de la Fée Libre, à Bergerac. La culture Occitane est célébrée, la langue d’Oc est chantée avec toute son histoire et sa fierté colorée pour le plaisir des jeunes et des anciens. C’est le temps des troubadours sortis d’un autre temps, le temps de la danse et de la bouffe, c’est la Fée Libre.
 « Vos soati a totas e a tots de passar non mas de bons moments emb naustres dins aquel ranvers del Perigord !»

Chaman

"Le sorcier ou chaman serait probablement incapable de tenir un discours élaboré sur sa propre pratique; pour cela, il lui faudrait pouvoir se situer a l’extérieur, se regarder agir et décrypter son fonctionnement. Or, sa force réside précisément dans le fait qu'il entretient avec le monde un rapport tout intérieur.
Il n'est pas le spectateur d'un monde "objectif" inanimé mais partie integrante d'un univers subjectif dans lequel tout est vivant. Pour etre sorcier ou chaman, il faut habiter un monde chamanique...."

Alexandro Jodorowsky dans Le Théâtre de la Guérison.

Photo de l'Ouest du Népal durant un regroupement chamanique annuel.

Delhi à Dharamsala

Pour continuer sur la route des hippies, je vais vous raconter la première fois que je suis arrivée à Goa. Pas que je sois une hippie, mais bon disons que… et puis après tout, si les gens veulent m’appeler une hippie, pourquoi pas.  Les noms ne me gênent pas, au contraire, ils sont de bons outils  pour en savoir plus sur les gens qui nous entourent. Les noms et les mots que l’on utilise  reflètent bien davantage de l’état d’ésprit de celui qui utilise les mots que sur la nature des choses exprimées. 

Goa

Sur la route des hippies.

Goa. Avec ses 3 petites lettres, on évoque toute une route. De Goa à Kathmandu, c'est la route mythique des hippies, des yéyés. Appelez les enfants, petits et grands, rêveurs d'un monde meilleur comme vous le voudrez. Des travellers, des jola manche, comme dirait les népalais, des gens qui vivent dans leur sac à dos. Bref, ces fous qui partent a l’aventure sans trop penser au lendemain. Ces malades qui osent prendre du bon temps a l’ombre de cocotiers et autres arbres. Ceux qui dansent sous les étoiles, tapent sur des tam-tam, djembes et soufflent dans des flûtes et didgeridoo toute la nuit, assis en rond autour d’un feu. Ils aiment la nature, les plantes, les signes astrologiques et les histoires de monde heureux, ou tout le monde seraient égaux et dans lequel on pourrez juste cultiver ses tomates. Si les hippies on bien changés depuis les années 60, si les guerres a combattre ne sont plus les mêmes, l’esprit des hippies, lui, n’est pas mort. Enfin pas tout à fait, car bien sur, les temps changent, et les modes avec. Les libéraux, il y en aura toujours, les chapeaux changeront, et ça, c’est une vieille histoire qui continue...

Gouffre de Proumeyssac

Retour en arrière. Il y a de cela très très longtemps, aussi longtemps que les pierres peuvent nous renseigner, l'eau recouvrait la plus grande majorité de la belle planète Bleue. Puis, l'eau est partie, laissant derrière elle, une terre riche et fertile de possibilité. Des territoires se sont érodés, des montagnes se sont formées, des continents n'ont cessaient de bouger, de changer, de pousser, de se casser et de se croiser.

Bref, la terre telle que nous la connaissons aujourd'hui est un long processus naturel de plusieurs millions d'années. Un jour, on n'est pas trop sure d’où ni du comment, a surgis cette créature étrange qu'est: l'homme. Cette créature étrange a très vite harpentée les chemins de la planète. Allant d'ici à la, l'homme laisse derrière lui les marques de son passage. Des bouts de poteries, des peintures sur les murs, des os, des pierres taillées et autres monuments aux morts. L'homme, comme la terre, lui aussi change à travers les ages. Ses modes, ses modes de pensées, sa nourriture, l'homme évolue en même temps que la terre qu'il habite. Les 2, grandissent ensemble dans une symbiose comparable a une relation amoureuse, pour le meilleur et pour le pire, et plus si affinités.